Questions fréquentes

La distance pouvant être parcourue peut bien sûr varier en fonction des conditions routières et des habitudes de conduite, mais la moyenne observée à ce jour va d’environ 350 et 500 km en conditions réelles d’utilisation. Certains modèles atteignent même les 700 km suivant le cycle de conduite , voire les dépassent. Les conducteurs de véhicules électriques finissent par adopter certaines habitudes de conduite, par exemple laisser la voiture perdre naturellement de la vitesse jusqu’à un arrêt, ce qui permet de réduire la consommation électrique et de parcourir des distances nettement plus grandes avant d’avoir besoin de recharger.

Pour un véhicule électrique roulant 20 000 km par an, la batterie peut durer entre 10 et 15 ans, c’est-à-dire au-delà de la durée de vie moyenne d’un véhicule. Une fois arrivées en fin de vie automobile, les batteries sont collectées pour être soit reconditionnées pour servir de moyen de stockage d’électricité, soit recyclées afin de réutiliser des matières premières dans de nouvelles batteries. En Europe, la loi impose aux entreprises de recycler 50% minimum du poids d’une batterie de véhicule électrique. La filière automobile a déjà atteint des taux de recyclage des matières premières allant jusqu’à 95%.

Il existe encore aujourd’hui une différence de prix entre modèles électriques et thermiques, mais celle-ci tend à se réduire. Une étude estime que d’ici 2027, le prix sera soit équivalent, soit inférieur . Actuellement, pour combler cet écart, plusieurs aides à l’acquisition existent et permettent de cumuler différents montants. L’ Etat français propose deux aides : la prime à la conversion et le bonus écologique pour accompagner la décarbonation du secteur automobile.

Le coût de la recharge à domicile pour un véhicule électrique est de 3,1 euros pour 100 km : c’est environ 2 à 3 fois moins cher que de faire le plein d’un véhicule essence ou diesel. Par ailleurs, on estime que le budget entretien des voitures électriques est divisé par 2 par rapport aux modèles thermiques.

Aujourd’hui, la majorité des véhicules électriques en circulation sont équipés de batteries en lithium-ion qui ne contiennent pas de terres rares.On retrouve dans ces batteries des ressources minérales comme le lithium, le nickel, le manganèse ou le cobalt. À noter que différents constructeurs de batterie se sont déjà engagés à réduire la quantité de matériaux utilisés dans chaque batterie.

Oui, d’ailleurs l’Union Européenne oblige depuis 2006 le recyclage de 50 % des composants des batteries lithium. Les entreprises du secteur sont déjà capables d’en recycler plus de 80 % et se préparent dès maintenant à recevoir les premières batteries de véhicules électriques en 2025. De plus, l’industrie et la recherche travaillent aujourd’hui au développement de techniques permettant de les recycler à l’infini. Mais avant d’être recyclées, les batteries des voitures électriques peuvent être réutilisées pour stocker l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques et les éoliennes.

Non. Les véhicules électriques sont parfaitement étanches et équipés de systèmes de sécurité permettant de couper l’alimentation en électricité si nécessaire. Il n’y a donc aucun danger à circuler ou à brancher le câble de recharge sous la pluie.

Selon RTE, gestionnaire du réseau électrique français, la France pourra en 2035 répondre aux besoins énergétiques de près de 16 millions de véhicules électriques et ce sans avoir à construire de nouvelles centrales électriques. Il est en effet important de se rappeler que la recharge d’un véhicule électrique à domicile représente le même appel de puissance et la même consommation qu’un chauffe-eau. De plus, les dispositifs de gestion intelligente intégrés aussi bien aux véhicules qu’aux bornes permettent de limiter la puissance appelée lors de pics de consommation. Enfin, comme de nombreux Français le font déjà avec leurs appareils électroménagers, programmer la recharge durant les heures creuses permet de réduire les appels de puissance sur le réseau électrique et le montant de la facture !

Comme le soulignent de nombreuses études, une voiture électrique roulant en France a un impact sur l’environnement 2 à 4 fois inférieur à celui d’un modèle thermique sur l’ensemble de sa durée de vie notamment grâce à une électricité faiblement carbonées. Ce bilan positif pourra par ailleurs s’améliorer lorsque seront mises en place les dispositions pour assurer une seconde vie des batteries en stockage des énergies renouvelables et leur recyclage. Le véhicule électrique est une des solutions pour améliorer dès aujourd’hui la qualité de l’air car il n’émet à l’échappement ni oxyde d’azote (NOx) ni particules fines PM10 et PM2,5 contrairement aux modèles thermiques. En matière d’émissions de CO2, celles-ci se concentrent durant la phase de fabrication du véhicule électrique ainsi que sur la production de l’électricité et se compensent à l’utilisation. Ainsi, plus une voiture électrique roule, plus faible est son impact global par rapport à un modèle thermique équivalent. Toutefois, même dans le cas d’une production d’électricité plus carbonée comme en Pologne, le véhicule électrique émet 25 % de CO2 de moins que son équivalent thermique.

La recharge à domicile a l’avantage d’être une dépense de même nature que les autres formes de consommation d’électricité au sein d’une habitation. Elle est donc facturée par le fournisseur d’électricité de manière indifférenciée au prix habituel de l’électricité. Lorsqu’elle n’est pas gratuite, la recharge sur borne publique est gérée par un opérateur qui fixe librement le tarif de la recharge en tenant compte des services qu’il apporte.

Les véhicules électriques peuvent généralement être rechargés en l’espace d’une nuit en les branchant sur une prise de courant standard de maison. Un réseau de bornes de recharge de 240 V, coupant de moitié le temps de recharge requis, continue de s’implanter un peu partout au pays. Une charge « normale » demande typiquement une puissance de 3,5 kW, qui peut être fournie par une prise standard de 230 V, 16 A.

Les véhicules zéro émission, comme les véhicules électriques (VE) ne rejettent pas de CO₂ ou autres gaz et sont donc sans émission. Les véhicules électriques émettent 0 g de CO₂/km et ne rejettent aucune particule fine, puisqu’ils sont 100 % électriques.